
SECTION DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES
COMMUNICATION
Jeudi 13 Mars 202514H30
Académie Malgache, Tsimbazaza
programmes:
— M. Ingo WALLNER. L’histoire et le fonctionnement du fédéralisme allemand.
Evaluation de l’état actuel de la sécurité alimentaire dans le Grand Sud de Madagascar.
RABENANDRASANA Hus Alpha Jacquis, RASOARAHONA Felamboahangy Henintsoa, RAOLISOA Ianja, RASOARAHONA Jean
En utilisant une approche basée sur la compilation de diverses sources de données secondaires sur l’accès
physique et économique aux aliments ainsi que son utilisation, cet article montre que dans le Grand Sud
de Madagascar, l’état actuel de la sécurité alimentaire est marqué par une tendance préoccupante.
Cette situation résulte en partie de divers facteurs, parmi lesquels : lesconditions agro-climatiques
non favorables, le reflet d’une pauvreté généralisée, l’insécurité sociale perturbant les moyens de
subsistance agricoles et pastoraux, ainsi que laprécarité des infrastructures communautaires de base.
Les périodes de récolte permettent à certains ménages une sécurité alimentaire éphémère grâce à la baisse
des prix des denrées alimentaires. Toutefois, elles ne permettent pas de constituer des réserves solides
pour faire face aux défis de la période de soudure. Malgré les défis, il existe des opportunités pour
renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des populations, notamment en élargissant la diffusion
des pratiques agricoles adaptées aux contextes environnementaux existants et en capitalisant sur les
initiatives globales portées par diverses organisations engagées dans des projets d’agricultures durables
et résilients dans la zonetout en répondant aux multiples menaces qui compromettent les systèmes de
production des paysans locaux.
Mots-clés:
Sécurité alimentaire, Malnutrition, Vulnérabilité, Saisons, Sécheresse, Grand Sud de Madagascar, moyens de subsistance
27/02/2025
Immobilité des institutions et impunité face aux "crimes de haut niveau".
Hasina Antenaina Rambinimanana
Le titre de la présente communication semble définitivement sonner le blâme devant les
scélératesses rapportées par les médias et la presse en général (détournement de deniers publics,
trafic de ressource stratégique, trafic d’arme à feu…). De prime abord, force est de se garder de ne
pas s’égarer dans nos dires. Ceci est une contribution aux réflexions académiques et universitaires
sur le grand thème de « l’insécurité et la violence » à Madagascar. Les termes de cet intitulé ne
sous-entendent à aucun moment le critique ou le jugement de l’efficacité des décisions et des actions
des responsables qui est-ce qu’ils soient ou à quel échelon de pouvoir qu’ils soient. Ceci n’est pas
d’ailleurs un discours à connotation politique. Nous ne cherchons ni à montrer aux yeux des lecteurs
et des auditeurs la crédibilité de la classe au pouvoir, ni à leur persuader des bien-fondés des cris
d’indignation soutenus par la classe opposante. Nous entendons par « crime de haut niveau » tout
acte susceptible de poursuite judiciaire ne pouvant être commis de manière ordinaire sans
l’intervention de prérogative prépondérante sous quelle forme qu’elle soit. Voici donc la question
qui nous taraude : Comment se fait-il que le charisme personnel surplombe le cadre institutionnel
tel que la loi ? Notre objectif principal consiste à dénicher les dynamiques sous-jacentes et les
conditions favorables au sein desquelles l’institution (la loi) cède aux prestiges individuels (avoirs
monétaires, titre honorifique…). Nous pensons être en mesure de développer des réflexions dans
ce sens en analysant, d’un côté, le mécanisme bureaucratique de l’administration publique malagasy
à savoir le système pénal et en adoptant, de l’autre côté, une approche comparative sur l’état de la
réalisation de l’Etat de Droit dans les pays occidentaux et les pays africains en voie de
développement comme Madagascar.
Mots-clés:institution, charisme, « crime de haut niveau », Etat de Droit, mécanisme
bureaucratique
04/09/2024