Violence - Désordre - Insécurité, un aspect de l'état général de l'Afrique encore colonisée.
MANDRARA Thosun Eric
Le postulat identifiable dans la plupart des études sur la violence stipule que celle-ci soit liée à la faiblesse
de l’Etat. Où y a-t-il alors divergences et problèmes à traiter ? Au niveau des choix à faire concernant les
déterminations de cet Etat, comprenant tout, dont les formes, les pratiques de gouvernance, dont les
déterminations mal connues, qui font qu’il répond ou non à cet appel à vaincre la violence. La problématique
ainsi formulée, qui est bien ressortie des débats de nos journées, constitue aussi celle de la présente étude.
Ce thème de la violence nous offre l’occasion de réaffirmer nos choix scientifiques, que nous avons
partagés dans nombre de nos publications, parmi lesquelles notre article contenu dans les Mémoires LXX
de l’Académie Malgache. Ces choix reviennent à constater l’existence d’une logique ordonnée de l’humain,
et que tous sujets le concernant doivent s’y replacer pour obtenir leurs pleines déterminations. Cela revient
à dire la nécessité de prendre en compte les enseignements de ce que nous appelons la philosophie socratique
et les enseignements de l’économie politique des premiers économistes, bases scientifiques pertinentes,
toutes oubliées. Hors du cadrage de ces deux sciences, les études sur la violence encourent le défaut d’être
abstraites et impuissantes à apporter de vraies solutions.
Mots-clés:
Violence, Liberté, Monnaie, l’Etat
05/09/2024