DEFIS A RELEVER DANS LA TRADUCTION D’UN COURS DE PHYSIQUE DU FRANÇAIS AU MALGACHE. CAS DE LA CINEMATIQUE.

RAJAOBELISON Joël, ANDRIAMIHAJA Solonavalona

252 C’est un principe pédagogique reconnu universellement que l’enseignement le plus efficace est celui qui est fait dans la langue maternelle d’un pays. En l’occurrence, pour Madagascar, cela devrait être le malgache. Pour ne citer que quelques exemples, en France, l’enseignement est en français, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne en anglais, en Allemagne il est en allemand, en Chine il est en chinois. Tous les pays sus mentionnés sont les plus puissants de la planète. En revanche, la majorité des pays qui ont été contraints, d’une manière ou d’une autre, à adopter une langue étrangère pour les enseignements de base et secondaire, figurent parmi les pays les plus pauvres du monde dont les anciennes colonies françaises et britanniques. C’est ce qui a poussé l’auteur à esquisser la traduction en malgache d’un cours de cinématique du niveau de la classe terminale, afin d’en déterminer les enjeux et défis à relever. Bien qu’une tentative de malgachisation globale ait été faite dans les années 70 et 80, le projet a été voué à l’échec en raison de l’absence d’une structure académique. En remettant ce sujet « sur le plateau », l’auteur essaie de pallier à ces lacunes en posant les bases et l’esprit nécessaires quand il s’agit de traduire les expressions et termes techniques de la physique, plus particulièrement la cinématique, en malgache.

Mots-clés: physique, traduction, malgache

04/04/2024