David Jaomanoro.

KOTOSON Cerveau

177 David Jaomanoro a dit dans son œuvre cette phrase lourde de sens : « Je préfère qu’ils me tuent pour de vrai, si c’est la preuve qu’ils attendent pour accepter que je sois vivant » (David Jaomanoro OC p374) Dans la relation sociale, la littérature et les auteurs sont –ils encore des acteurs de changement de poids ? David Jaomanoro a- t -il été un élément de changement ? David Jaomanoro, n’est pas la panacée qui changera en un clin d’œil la mentalité du genre humain, quant à sa prédilection pour la violence. Seulement, il n’est pas parmi les spectateurs amorphes d’une société à la dérive comportementale, mais plutôt un acteur conscientiseur, probablement victime lui-même des actes qu’il combat. « Après avoir contribué pendant des décennies, voire des siècles, à la destruction de ces mondes, de ces peuples, la langue française n’a pas le droit de dire aujourd’hui qu’elle en est éloignée. » Ceci étant, ne se contentant pas d’avoir eu la langue française un héritage, David Jaomanoro a fait de la langue française un puissant outil de communication, à travers la littérature parce que la langue française qui est la langue officielle de Madagascar, pays d’origines de l’auteur, est aussi la langue de son pays d’adoption, à savoir, Mayotte.

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14/09/2023