Comment améliorer la gouvernance du secteur de la sécurité pour réduire la violence à Madagascar ?
RAKOTOZAFY Dominique Jean Olivier
Selon la Constitution de la République de Madagascar, la démocratie et l’Etat de droit constituent les
fondements de cette dernière. Cependant, la population Malagasy dans son ensemble subit au quotidien des
violences de toutes sortes. Cette situation est due non seulement à la pauvreté ambiante, mais aussi à
l’injustice, à une défaillance du système éducatif et à un dysfonctionnement de l’Etat en général et du secteur
de la sécurité en particulier. En outre, la mondialisation influe au fil des jours le mode de vie, les attitudes
et les comportements des citoyens.
Quelques carences et anomalies sont constatées, dont :
– non application des textes législatifs et reglémentaires prévus par les lois en vigueur;
– mauvaise coordination institutionnelle entraînant une incohérence dans l’élaboration des politiques
publiques sectorielles, leur mise en œuvre et suivi-évaluation;
– empiètements et omissions dans les missions et attributions, ainsi qu’une inadéquation de la formation,
des compétences, et des moyens alloués par rapport aux missions des acteurs du secteur de la sécurité
– défaillance du système de contrôle interne et externe ;
– défaillance du système de renseignement et de surveillance.
La meilleure solution serait donc le renforcement de l’éducation citoyenne accompagnée d’une réforme
en profondeur du secteur de la sécurité selon les besoins de la population et en cohérence avec la politique
générale de l’Etat.
Mots-clés:
Etat de droit, mondialisation, violence, secteur de sécurité, coordination, contrôle, éducation citoyenne, réforme
04/09/2024